Note Globale
3.6
Note Humour
3.0
Note Désir.
3.3
Note Scénar.
3.5
Grand Prix
Yoan Morera & Baptiste Prat
Mon grand-père
2024
Pouvez-vous expliquer le message véhiculé par votre œuvre :
Dans un monde où l’abondance a favorisé l’individualisme, on se demande souvent où aller pour les vacances. Nous voulions imaginer un monde de sobriété où on se demande simplement qui aller voir pendant ses congés. Après les bouleversements climatiques que ferons-nous de nos oppositions, de nos divisions d’aujourd’hui? De nos rapports humains abimés? Cette histoire explore l’idée que les vacances peuvent servir à prendre congé du passé et que l’autre est une destination désirable dans le monde de demain, et qu’il y a toujours quelque chose à découvrir, partout, sans chercher loin, chez tout le monde. Qu’ils nous aient blessé ou pas, qu’ils soient forts ou fragiles, les gens sont grands comme des paysages, les gens peuvent changer, comme les paysages qui défilent à vélo, comme le monde, comme nous.
Y a-t-il un élément, situation… présentée dans votre œuvre que vous aimeriez vivre ? :
J’aimerais parcourir le pays en vélo solaire, vivre dans un territoire rural où la vie et les activités sont revenues, où les gens se parlent, dormir dans une habitation en terre crue, saine et protectrice, découvrir cette raffinerie reconvertie en lieu de mémoire, de couleur, d’avenir… Connaitre l’apaisement avec mes parents.
Note Globale
3.2
Note Humour
2.8
Note Désir.
3.3
Note Scénar.
3.0
Prix de l’imaginaire
Julie Ky
Immersion
2024
Pouvez-vous expliquer le message véhiculé par votre œuvre :
A l’ombre des manguiers de la Côte d’Azur, la saison estivale arrive. De nouvelles familles s’installent, devenant les gardiens d’un habitat qui leur a été confié le temps d’un été : échange de maisons, woofing ou gardiennage de fermes sont devenus des pratiques répandues pour se loger pendant les vacances. Les paysages sont aménagés pour les mobilités douces : le vélo est utilisé pour la plupart des déplacements, les yachts et gros bateaux des ports méditerranéens laissent place aux kayaks et voiliers. Les routes maritimes ont été redessinées pour protéger la mer : depuis les côtes, cela fait des années que l’on ne voit plus de porte-conteneurs, autrefois si nombreux. Quelques souvenirs des habitudes de consommation et du commerce international des années 2020 subsistent : en s’aventurant un peu au fond de l’eau, il est possible de retrouver quelques conteneurs échoués et épaves de SUV… abritant une végétation foisonnante et de nouvelles espèces de poissons au milieu des prairies de posidonies, qui prospèrent depuis les efforts de préservation menés depuis plus de 40 ans maintenant !
Y a-t-il un élément, situation… présentée dans votre œuvre que vous aimeriez vivre ? :
La simplicité et le rythme tranquille des vacances facilité par la mobilité douce me font rêver. Un renouveau de la biodiversité et une Mer Méditerranée pleine de vie seraient une situation que j’aimerais pouvoir voir en 2050 !
Note Globale
3.1
Note Humour
3.0
Note Désir.
3.0
Note Scénar.
3.0
Prix de l’humour
Ariane Phélizot
L’air de rien
2024
Pouvez-vous expliquer le message véhiculé par votre œuvre :
J’ai voulu avant tout illustrer de façon humoristique, caricaturale et décalée le changement de normes sociales tout à la fois nécessaire, possible et souhaitable quant à notre rapport au voyage qui peut être un des ingrédients de nos vacances. Cette BD interroge le concept du « cool » sur plusieurs aspects du voyage de vacances, aujourd’hui et en 2050 sans pour autant faire fi des changements à venir ici illustrés par la hausse des températures, la sécheresse, l’effondrement de la biodiversité, auxquels nous devrons nous adapter C’est une invitation à Ralentir, Respirer, Rencontrer, Regarder, se Régaler, Régénérer, Rire et se Réinventer.
Y a-t-il un élément, situation… présentée dans votre œuvre que vous aimeriez vivre ? :
Toutes les situations décrites dans le scénario du voyage en Indre en 2050 sont pour moi hautement désirables : partir en train et en vélo, le nez au vent, rencontrer, échanger, découvrir de nouvelles saveurs, visiter le patrimoine, donner un coup de main sur un chantier participatif, admirer la biodiversité, faire un carnet de voyage à l’aquarelle…prendre le temps, respirer
Note Globale
3.1
Note Humour
2.5
Note Désir.
3.3
Note Scénar.
2.9
Prix du scénario
Guillaume Mouly
C’est bien mieux 2
2024
Pouvez-vous expliquer le message véhiculé par votre œuvre :
Toutes les situations décrites dans le scénario du voyage en Indre en 2050 sont pour moi hautement désirables : partir en train et en vélo, le nez au vent, rencontrer, échanger, découvrir de nouvelles saveurs, visiter le patrimoine, donner un coup de main sur un chantier participatif, admirer la biodiversité, faire un carnet de voyage à l’aquarelle…prendre le temps, respirer
Y a-t-il un élément, situation… présentée dans votre œuvre que vous aimeriez vivre ? :
Oui, j’aimerais vivre dans un monde où il n’est pas nécessaire d’attendre les vacances pour avoir une belle vie.
Note Globale
3.3
Note Humour
3.0
Note Désir.
3.5
Note Scénar.
3.0
Prix Juniors
Florence Tessitore et Gilles Fetard
A bicyclette
2024
Pouvez-vous expliquer le message véhiculé par votre œuvre :
Les vacances répondent à un besoin de se réinventer dans un cadre différent, que ce soit par soif d’évasion, d’aventures ou par besoin de se reposer, de se ressourcer. Des vacances de rêves, ce sont des vacances qui répondent à tous ces critères. Pour cela, nul besoin de voyager loin car le dépaysement nous guette dès lors que l’on franchit les frontières invisibles de notre quotidien. En 2050, l’essor des vélos électriques aura favorisé le développement de nombreuses pistes cyclables avec des aires de repos spécialement conçues pour le cyclotourisme. Les agriculteurs, quant à eux, se seront convertis à la permaculture et auront diversifié leurs activités en offrant des logements et des animations aux vacanciers. Le lin dont la culture, est peu exigeante en eau et en intrants, sera directement tissé sur place, privilégiant la créativité artistique. Les vacances de rêve seront à un coup de pédale!
Y a-t-il un élément, situation… présentée dans votre œuvre que vous aimeriez vivre ? :
Partir en vacances en vélo, avec un simple bagage léger. Partir à l’aventure sans savoir où aller. S’émouvoir de la beauté des paysages, pique-niquer sous un arbre, traverser des villages endormis, cueillir à la volée des mûres sauvages… savourez ces milliers de petits trésors à portée de main. Vivre doucement mais intensément.